Quelques informations complémentaires,

Il va être temps de faire un point sur votre travail. Une semaine est déjà passée, vous devriez commencer à constater quelques progrès.

Nous allons mettre en place un travail de suivi afin d’analyser vos évolutions et , le cas échéant, vous aider à trouver des solutions pour progresser.

Pour ce faire, nous vous demandons de bien vouloir me faire parvenir de manière très simple l’évolution de vos progrès avec pour chaque élève:

Le temps réussi dans le VGC au premier jour (J1: combien de temps vous avez tenu)

Le temps réussi dans le VGC après une semaine de travail. (S1: combien de temps vous avez tenu)

Par la suite, nous vous demanderons de nous transmettre ou vous en êtes dans le VGC à la fin de chaque semaine. Par exemple, en fin de semaine prochaine, vous nous envoyez un mail avec marqué S2 (pour semaine 2) 3 minutes 25 secondes si c’est votre temps max… Tout simplement.

Tous les temps seront consignés dans un tableau, et comme mentionné dans la présentation du VGC, feront parti d’une note de progression qui se combinera à la note finale et à la note famille.

Si vous me transmettez les temps des personnes de vos familles, je les retranscrirai également.

Quelques conseils supplémentaires pour vous aider à parvenir au bout du VGC:

En ce qui concerne la dimension mentale de l’exercice, vous vous êtes déjà rendu compte que, naturellement, vous avez déjà appréhendé le VGC de plusieurs façons différentes au fur et à mesure des répétitions.

Le plus souvent, le premier jour reste le moment de la découverte. Le temps parait très long, les contractions musculaires inhérentes à l’exercice sont nombreuses et, souvent, génératrices de sensations nouvelles. Crispations, tensions exagérés, inconfort sont souvent au rendez-vous.

Alors comment faire ?

Tout d’abord, il est important d’apprendre à écouter son corps, cela veut dire d’accepter de ressentir. Ressentir les tensions, les douleurs éventuelles.. cela vous permettra de mieux les maîtriser.

Pour ce faire, nous allons faire un parallèle avec le cycle de course de durée que vous avez déjà vécu.

Nous avions expérimenté que, le secret de la vitesse, quelque soi l’activité physique et sportive était le relâchement. Etre relâché permettait d’être plus efficace, cela se retrouve dans tous les gestes sportifs (regardez un sportif de très haut niveau, on a toujours l’impression que ses gestes sont fluides et faciles).

En course de durée, nous avions travaillé avec un regard intermittent en essayant de ne mobiliser QUE les muscles nécessaires à la posture et à la locomotion.

L’idée étant de se concentrer sur sa technique de course pour optimiser son déplacement tout en « gaspillant » un minimum d’énergie sur des contractions musculaires parasites.

Alors comment utiliser ce que nous avions travaillé auparavant pour le VGC ?

Il faut essayer :

De ne garder en tension que les muscles nécessaires aux postures du VGC et essayer de détendre les autres. Cela aura un double effet: Utiliser ses ressources énergétiques pour le VGC sans la dépenser sur des contractions inutiles.

Occuper son esprit à « ressentir » , cela lui évitera de se projeter et de penser à une potentielle réussite ou un potentiel échec..…

Un dernier conseil: En basculant très légèrement votre bassin de droite à gauche durant les deux premières minutes, vous allez utiliserez différents groupes musculaires. Cela vous permettra de tenir plus longtemps au début…

L’équipe EPS Collège Voltaire